Le 15 février 2015
Voilà !! Le jour J est arrivé et malgré la météo capricieuse ,nous avons décidé de maintenir notre première balade berrichonne et de braver les éléments !Alors nous nous sommes armés de thermos de thé, café ,protégés d’imper, cirés , chapeaux, bonnets, nos toutous bien couverts de leurs plus beaux manteaux…
Quoique celui d’Océan ,nous fait quelque peu penser à celui tricoté par Thérèse dans le père Noel est une ordure . ..…Mais fièrement, Océan assume et porte royalement le tricot de sa maman.
Nous décollons, partons à la découverte des méandres de l’Indre derrière Michelle qui nous sert de guide. La plupart des chiens en liberté s’éclatent, se coursent, tout le monde cohabite parfaitement, les plus timides restent collés aux basques de leurs maîtres comme Peri par exemple. Legendario lui est tout content de voir des congénères, il remue timidement la queue. Notre doyenne, Flaquy semble veiller sur tout ce petit monde. Notre petit Pocoyo est là lui aussi et a trouvé un copain à sa taille. Nous avons également une petite Wiwi aussi bavarde que sa maîtresse (hein carole ?).Mais encore Lia, Quira,Sparco .C’est du pur bonheur de les voir libres et heureux.
Anne et Mickael sont venus sans chien eux, car voilà, le dossier d’adoption est déposé mais le toutou pas encore là….Patience, patience…..Elle va arriver bientôt votre petite galga !
Tout à coup, à quelques mètres de nous, derrière un petit bras de la rivière, 2 masse brunes se redressent, quelqu’un crie : des chevreuils !! Vite, chacun s’affaire à rattacher son chien, sauf que…
Tayo,tayo !! Trop tard…Alma la meneuse est déjà partie à fond les ballons, suivie d’Ocean qui fait tout comme elle et de Luel qui ne veut pas être en reste !l Bouba hésite mais finalement, renonce devant le ruisseau à traverser parce qu’il il aime bien avoir pied mon grand dadais.
Là je peux vous dire que plus rien ne compte, ni le son de nos voix, ni les ronces, ni les fossés plein d’eau, ni les bouchures (On dit comme ça dans le Berry))
On s’organise, la plupart d’entre nous reste sur place pendant que Fabrice, le seul à avoir prévu les bottes « spéciales inondations »traverse le bras de rivière et part à la recherche de nos chiens….
Le temps parait bien long, mais finalement Alma et Océan sont très vite récupérés par leur maître.
Luel lui a fait demi-tour à la vue de ce grand monsieur qu’il ne connait pas bien.
Je n’ai donc plus le choix, il me faut traverser à mon tour…. je sens l’eau qui rentre dans mes bottes trop courtes, un peu comme dans un bain à bulles …sauf que le jacuzzi est un peu froid.
J’appelle, j’appelle, je ne vois toujours pas mon chien, il faut dire qu’un bringé dans la végétation à cette saison c’est plutôt tenue de camouflage… Je commence à avoir la bouche sèche, enfin vous tous qui avez vécu ça une fois, vous savez de quoi je parle…
Mais oui, c’est lui là-bas, je l’appelle de nouveau, il me voit, se dirige vers moi ; je m’accroupis ,il accélère le rythme et arrive tout penaud ,la tête basse et sans gibier heureusement !!
Quel soulagement!! il est trempé mais va bien, je lui remets son manteau pendant que le reste de la troupe se regroupe. Le temps de reprendre nos esprits, d’essorer mes chaussettes et de vider l’eau de mes bottes, nous arrivons au terme de cette matinée, le ventre creusé par la marche et toutes ces émotions….
Après la pause sandwich nous reprenons notre périple au travers du vieux Châteauroux.
Malheureusement il pleut vraiment maintenant, il faut écourter, mais pas avant d’avoir visité les anciens lavoirs de la ville : une curiosité à ne pas manquer !
Et ce fut le clou de cette journée…. : Carole qui rate le passage à pas japonais du ruisseau, se retrouve immergée dans une eau glacée. Elle ne peut échapper un cri qui fait sursauter Flaquy et Bouba .Paniqués, ils se retrouvent dans l’eau à leur tour.
Vite aux abris pour se sécher…. on prend au plus court pour regagner le parking.
A peine le temps de lire la plaque de cette petite rue ! « Chemin de la baignade « ça ne s’invente pas un truc pareil !!
C’est fini, on se quitte, on s’embrasse, non sans avoir fait la promesse de recommencer bientôt, parce qu’il faudrait plus que quelques gouttes d’eau pour décourager la famille LSF .
De retour à la maison, une triste nouvelle :
Nous apprenons le décès de Tagada, adoptée il y a presque 3 ans .Je la savais malade, c’est pourquoi Fabienne son adoptante avait renoncé à participer à notre balade.
Repose en paix petite Tagada . Je suis certaine que de la haut tu n’as rien raté de cette première rencontre.
Fabienne, nous pensons fort à toi.
Patricia.