La vérité sur la mort de Sombra
Face aux accusations infondées et mensongères qui ont été portées contre LSF sur les réseaux sociaux par une association "concurrente" , nous tenons aujourd'hui à rétablir la vérité comme nous la rétablierons si cela s'avère necessaire en ce qui concerne la galga América.
En aucun cas nous ne laisserons quiconque porter de telles accusations sans apporter les preuves qu'elles sont complètement fausses et totalement infondées.
Sombra était un galgo très particulier à l’histoire particulière.
Il a erré pendant 3 longues années avant d’être récupéré par les protecteurs de la Fondation Benjamin Mehnert.
Isa le voyait roder autour de chez elle, mais personne n’avait jamais pu le capturer.
Il s’était échappé alors qu’il était encore chiot et il avait grandi avec la corde qui enserrait son cou ; au fil des mois elle s’était incrustée dans ses chairs.
C’est une personne qui est venue spécialement de l’étranger qui l’a capturé, il lui a fallu des jours et des jours de surveillance avant que le piège ne se referme sur lui.
Quand il est arrivé à la fondation, Sombra était un galgo très sauvage qui n’avait pas été sociabilisé à l’humain et qui n’avait pas non plus intégré les codes canins qui lui permettaient de vivre en toute quiétude au milieu de ses congénères, il risquait de se faire tuer dans une meute.
C’est au début de l’année que j’ai vu Sombra pour la première fois, il venait tout juste d’arriver au refuge.
À la demande de la personne qui m’accompagnait à cette époque, je l’avais bien sûr réservé, sachant qu’il avait très peu de chance d’être pris en charge par une association.
Il faut dire que c’était une très lourde responsabilité et qu’il était impossible de placer Sombra en famille sans prendre le risque qu’il s’échappe à nouveau.
Il ne fallait donc pas se précipiter pour le remonter en France, sachant qu’il y a à la fondation un comportementaliste qui connaît très bien les galgos et qui allait s’occuper de le sociabiliser.
Cette étape était indispensable avant de prendre la décision de le placer dans un environnement familial.
À la fin du printemps, nous avons dû annuler un transport, trop proche des vacances, nous n’avions pas suffisamment de familles d’accueil.
En accord avec la Fondation nous avons laissé les galgos que nous avions réservés disponibles afin qu’ils ne passent pas l’été au refuge et qu’ils aient la chance d’être pris en charge par d’autres associations.
Ce fut le cas, bon nombre des chiens que nous avions rendus disponibles sont remontés en France dès le mois de juillet avec une association toute nouvellement créée.
Tous, sauf quelques-uns, les plus compliqués à faire adopter, dont Sombra, l’association en question n’a pas pris le risque de le prendre en charge.
Au mois d’août lorsque nous sommes allés au refuge, nous nous sommes occupés de Sombra.
Il avait bien évolué, le comportementaliste avait fait un excellent travail, et bientôt Sombra serait prêt à remonter en France.
Il marchait très bien en laisse et acceptait volontiers le contact avec l’humain.
Patricia qui le voyait pour la première fois avait eu un gros coup de cœur pour lui, elle a passé du temps à le caresser et à le manipuler, elle se sentait prête à l’accueillir chez elle pour continuer le travail de sociabilisation.
J’ai été très surprise de l’évolution de Sombra, et la décision fut prise de le remonter prochainement en France.
Il était en sécurité dans un box avec deux autres galgas très craintives comme lui, Halley et Malena.
Quand Halley est remontée en octobre, Sombra est resté avec Malena.
Ils étaient sortis régulièrement en extérieur afin de se détendre.
Les bénévoles prenaient grand soin de lui et en aucun cas il n'est resté seul au point de se laisser mourir de chagrin...
Malheureusement Sombra est tombé malade et a été hospitalisé à la clinique de la Fondation.
Il était atteint d’une grave insuffisance rénale, les vétérinaires n’ont pas trouvé les causes de cette pathologie et n’ont pas pu le sauver.
Nous pouvons supposer que ces trois années d’errance ont eu raison de ses reins, c’est peut-être dû à une alimentation inadaptée et au manque d’eau.
Non, Sombra n’est pas mort de chagrin parce qu‘il aurait été abandonné par LSF comme nous avons pu le lire récemment sur les réseaux sociaux.
LSF n’a jamais abandonné un galgo.
LSF fait toujours le maximum pour donner la chance aux plus nécessiteux mais bien évidemment dans la mesure de ses possibilités et toujours pour le bien du chien.
Sombra est mort d’une insuffisance rénale, la voilà, la vérité, et la Fondation Benjamin Mehnert, solidaire de Lévriers sans Frontières, le confirme dans cette lettre officielle
dont voici la traduction.
"Depuis la Fondation Benjamin Mehnert nous voulons clarifier les doutes sur les circonstances dans lesquelles est survenu le décès de Sombra, galgo espagnol, pucé sous le numéro 941000017471659 et de couleur noir.
Tout d'abord, le décès de Sombra est dû à une insuffisance rénale, après que le chien a reçu, durant les mois qui ont précédé son décès, tous les soins nécessaires pour essayer de le guérir et, dans les derniers moments, de soulager les symptômes de la maladie.
À aucun moment, il n’a été considéré par cette entité qu'une quelconque organisation pourrait être responsable, dans tous les sens, de la mort de Sombra, pour ne pas lui avoir trouvé un foyer avant sa mort, et dans tous les cas cette circonstance n’aurait pas modifié le tragique résultat.
Nous considérons que l'Association Lévriers sans Frontières fait un excellent travail en trouvant de nombreuses familles à beaucoup de galgos maltraités qui se remettent dans notre refuge, nous mettons toute notre confiance dans cette association et nous espérons maintenir toujours la même relation avec elle pour que beaucoup de galgos continuent à trouver une vie digne et heureuse, et nous de l’espoir pour eux.
Nous voulons être clairs une fois de plus : l'Association Lévriers sans Frontières n’a eu aucun lien avec la mort de Sombra, comme cela a été commenté sur les réseaux sociaux, parce que Sombra a toujours été au refuge de la FBM à Séville, où il a reçu toutes les attentions jusqu'à sa mort, inévitable du point de vue médical."
Les responsables de la fondation Benjamin Mehnert ont été eux aussi scandalisés par ce qu’ils ont pu lire sur les réseaux sociaux et démentissent les accusations portées contre l'association Lévriers sans frontières.