Chaque année c’est la même hécatombe, ils vont être des centaines à mourir dans le silence le plus total, oubliés quelque part au fond d’un cachot d’où ils ne sortiront jamais.
Lui a eu la chance d’être récupéré par les protecteurs de la Fondation Benjamin Mehnert, mais les autres agoniseront des mois durant avant de pousser leur dernier souffle de douleur.
La mort serait plus douce que cette fin atroce, mais les galgueros n’ont même pas la charité de les achever, de mettre fin à leur long calvaire.
Ils les laisseront s’éteindre dans de terribles souffrances et à aucun moment ils ne feront preuve du moindre sursaut de pitié.
C’est au fond de leur geôle qu’ils mourront de faim, le corps rongé par la vermine, bouffé jusqu’à l’os par les escarres.
Kenzo est arrivé hier à la fondation, il va être l’un des premiers de cette longue liste de rescapés du début de saison, et très vite oublié par ceux qui lui succéderont.
Shiva avant hier...
Et Flaquy il y a quelques jours...
Et tant d'autres...
D’année en année les histoires se répètent, plus terribles les unes que les autres, chaque fois nous nous disons que nous ne verrons pas pire mais chaque fois c’est pire.
Tout se fait dans l'urgence au refuge.
Quand les chiens arrivent dans des états épouvantables, les vétérinaires et les bénévoles doivent faire preuve de sang froid et de réactivité.
Ils font un travail extraordinaire.
Nous assistons impuissants à l’agonie et à la mort de milliers de galgos.
À la fin octobre, la chasse bat son plein en Espagne, et ils commencent à arriver en masse dans les refuges et les perreras.
Alors les protecteurs s’activent, chaque année ils se préparent à accueillir ces centaines de chiens sacrifiés au nom d’une tradition ancestrale.
C’est la pleine saison, le grand rush, le grand sacrifice !!!
Comme vous pouvez l’imaginer il leur faut assumer financièrement, ces sauvetages ont un coût énorme, il faut soigner, opérer, nourrir tous ces rescapés. Pour cela il faut des médicaments, du matériel chirurgical, il faut payer le personnel et les vétérinaires.
La fondation n’arrive plus à faire face financièrement.
Lévriers sans Frontières a donc débloqué une aide d’urgence à hauteur de 10 098,67 euros pour l’achat de médicaments et de matériel chirurgical afin de parer au plus pressé en ce début de saison de chasse .
Il faut savoir que la FBM prend normalement à sa charge tous ces surplus de coût, opérations, hospitalisations, soins supplémentaires prodigués aux galgos qui arrivent blessés ou fracturés, et qu’elle ne les répercute pas sur les associations partenaires prenant en charge ces lévriers.
Toutefois Lévriers sans Frontières met un point d’honneur à payer en intégralité tous les surplus financiers afférant aux galgos qu’elle prend en charge, opérations, traitements et soins divers, et ce pour tous les refuges avec lesquels nous travaillons.
En aucun cas nous ne laissons nos partenaires absorber ces frais financiers et en aucun cas nous ne répercutons ces frais supplémentaires sur le montant des adoptions.
C’est donc à nous ensuite d’absorber ces surcoûts et pour cela nous avons besoin de vous.
Vous pouvez faire un don, soit par Paypal sécurisé via notre site ( cliquez sur le lien).
http://www.levriers-sans-frontieres.com/
Soit par chèque à l’ordre de Lévriers sans Frontières à envoyer au 43, rue de Paris 10700 Villette-sur-Aube.
N'oubliez jamais que l'adoption d'un galgo doit être avant tout une démarche de coeur.
N'oubliez jamais que vous allez adopter un rescapé.
Une pensée pour ceux que nous n'avons pas pu sauver
Et qui sont morts en martyr.
Nous ne les oublions pas.
D'avance merci de ce que vous ferez pour nous aider à les sauver.
Sans vous rien de tout cela ne serait possible.
Faites un don.
http://www.levriers-sans-frontieres.com/