Je suis admirative du courage et de la volonté des bénévoles de notre refuge partenaire d’Ecija.
Ils ont vraiment des leçons à nous donner, eux qui se battent sans relâche sur le terrain, eux qui flirtent chaque jour avec la détresse animale.
Il faut avoir un sacré mental pour tenir le coup, croyez- moi.
J'ai une affection particulière pour ce refuge et j'ai toujours hâte d'y aller lorsque je vais en Espagne, toujours hâte de retrouver Vickie, elle force l'admiration Vickie par son courage et sa détermination à ne jamais cesser de lutter pour dénoncer la misère animale dans son pays.
Bientôt nous pourrons même y dormir puisque l'appartement est en cours de rénovation, ce qui permettra également de loger les bénévoles, les étudiants et les vétérinaires qui se rendront sur place pour aider aux travaux quotidiens du refuge et pour les campagnes de stérilisation.
Beaucoup de choses seront mises en place lorsque la clinique sera terminée, nous avons de grands projets.
Leur travail n’a rien à voir avec le nôtre, il est bien plus difficile puisque chaque jour ils sont confrontés aux problèmes, il faut avoir été au moins une fois là-bas pour se rendre compte des difficultés, c’est un sacerdoce que de s’occuper d’un refuge en Espagne.
De plus ils sont très peu nombreux, il y a le noyau dur qui tient le coup et les autres bénévoles qui passent et qui s’en vont tellement la tâche est lourde.
Les chiens qui arrivent dans des états épouvantables et toujours l’argent qui manque cruellement pour payer les soins vétérinaires et les factures qui s’accumulent.
Il y a eu une invasion de rats également, d'énormes rats qui bouffaient tout...c'était épouvantable, ils déambulaient de partout..
Il a fallut faire venir une entreprise pour dératiser, apparement ils en sont venus à bout.
Alors ils font ce qu’ils peuvent avec les moyens du bord et c’est à l’huile de coude qu’ils ont fait de ce refuge un lieu de vie agréable tant pour les chiens que pour les humains.
Lévriers sans Frontières a financé une bonne partie des travaux pour l’aménagement du nouveau refuge.
Et nous continuons avec la construction de la clinique vétérinaire, c’était un rêve pour nous tous cette clinique et bien ce rêve devient réalité.
Voilà elle voit peu à peu le jour et Javier travaille d’arrache-pied, c’est qu’il est courageux Javier.
Il a été interviewé la semaine dernière par une télévision locale, ils étaient heureux que les médias s’intéressent enfin à leur travail.
Ils espèrent que cela sensibilisera un peu la population sur le sort qui est réservé aux galgos, aux podencos.
Regardez la petite Bashira, elle a été opérée et se tient sur ses 4 pattes, elle a une maman qui l’attend avec impatience, nous espérons qu’elle pourra voyager en mars.
Une bonne nouvelle, notre couple d’amoureux est adopté, il sera dans le transport du 19 mars.
Et Carlito sera également dans le camion de l’espoir, il est arrivé à deux mois là-bas et n’en est jamais sorti, il a deux ans aujourd’hui.
Il y a une douzaine de galgos en ce moment à Ecija et comme vous le savez nous les prenons tous en charge sans distinction d’âge, de couleur ou de caractère.
Une jolie poilue blanche est arrivée il n’y a pas longtemps, c’est rare.
A bientôt mes amis et vivement avril, j'ai toujours hâte de vous retrouver.