40 Galgos sont enfin en sécurité au refuge de Scooby medina.
Les perreras municipales ( équivalent de nos fourrières en France) sont bondées en cette peine saison de chasse et les Galgos y sont irrémédiablement condamnés à mort.
Une mort, bien souvent très lente, une agonie qui durera des jours et des jours, jusqu'à la piqûre fatale, ou pire encore, le gazage en masse par mesure d'économie, parce qu'en Espagne le Lévrier Galgo ne vaut rien, sa vie n'a aucune valeur, il n'est pas considéré comme un être vivant.
La perrera est l'antichambre de la mort pour le Galgo, l'enfer après l'enfer, avec au bout cette mort , qui sera pour lui, le seul refuge ou il trouvera enfin la paix, la délivrance.
Les Galgos agonisent des jours et des jours en perrera, car laissés sans soins, très peu nourris ou pas du tout.
Maltraités aussi par les employés très peu payés, les coups de pieds fusent , les coup de jets pendant le nettoyage des boxs pour faire bouger les chiens qui sont à bout de force.
Une maltraitance ordinaire, passive qui ne dérange, ni ne choque personne même pas le vétérinaire qui est juste là pour faire son "job" . Eux non plus , n'ont aucun scrupule et assistent passivement, à l'agonie des Galgos.
Ils ne sont pas payés par les municipalités pour soigner mais pour tuer.
Ils n'ont aucune pitié mais par contre, pour la majorité, ils accepteront volontiers , tout comme les employés,de toucher de l'argent "sous le manteau" des Galgueros ou des Gitans qui viendront racheter les meilleurs Galgos,pour les utiliser à nouveau. Ce ne sera pas grand chose, 10 / 20 euros, quelquefois moins mais c'est toujours ça, c'est mieux que rien puisque de toute façon, le Galgo ne vaut rien !!
Beaucoup de gens se "graissent la patte" en Espagne, sur le dos des Galgos.
Des pseudos bénévoles "particuliers" , qui ne dépendent d'aucune structure associative et qui diffusent l'agonie des Galgos sur FB avec des photos chocs et des appels aux dons. Ces gens là ne sont pas des protecteurs mais des escrocs, ils ne font pas cela par amour pour les Galgos mais par profit. Attention donc à tous ces appels à l'aide, qui touchent votre sensibilité, il y a derrière ces terribles photos un immense trafic qu'il ne faut pas négliger et que nous, associations, avons le devoir de dénoncer.
C'est la raison pour laquelle, Lévriers sans frontières se refuse, de travailler en direct avec les perreras.
Les refuges se mobilisent en Espagne, pour sortir un maximum de Galgos de ces endroits sordides. Ils y seront ensuite soignés, vaccinés, testés MM, stérilisés afin de sortir du territoire en toute légalité.
C'est à eux que nous accordons notre confiance.