Les perreras, poubelles des Galgueros, ou ils y jettent leurs Galgos dés lors qu'ils ne sont plus suffisament performents, que ce soit pour la chasse ou pour les courses. Certaines sont publiques, d'autres sont privées, pire ou moins pire, tout dépend de celui qui la gère.
Bien évidement, il y a ce que l'on peut voir et ce que l'on ne peut pas voir.
Un exemple, celle-ci, je préfère ne pas la nommer, la FBM n'a plus d'entrée dans ce couloir de la mort parce qu'ils ont suspecté un trafic avec les Gitans. Les Galgos leurs seraient revendus pour une bouchée de pain.
Et pourtant, cette Perrera a "pignon sur rue", elle a même un site internet et un compte FB ou elle diffuse des chiens,il y a des associations Françaises qui travaillent avec cette perrera ,ça c'est le beau côté du miroir...L'endroit est agréable et propre, il y a des fleurs partout.
L'autre côté du miroir, c'est un camp de Gitans, juste derrière, nous n'avons pas pu prendre de photos. C'est aussi, un hangar complètement fermé et inaccessible, des aboiements incéssants qui laissent supposer que des dizaines, voir des centaines, de chiens y sont entassés.
Impossible également de prendre des photos, un employé nous surveillait, faisant mine de distribuer la nourriture aux chiens...Nous étions officiellement venus choisir un chien en famille.
Et puis au fil des allées, 1, 2, 3, 5 Galgos...
Et ce pauvre chien, la chaine insérée dans ses chairs.
Ses Podencos souvent très craintifs, qui nous regardent terrorisés.
Officiellement, ici ils ne mettent pas les chiens à mort et se considèrent comme des protecteurs..nous savons pertinemment que ce discours sonne faux !!
Des petits chiens en veux tu en voilà, tous accrochés aux barreaux en fouettant de la queue, j'ai le coeur brisé, je passe mon chemin en les regardant ..mon Dieu, je voudrais tellement tous les sortir de là, que je me sens petite au milieu de toute cette détresse animale.
C'est la mort dans l'âme qui nous sommes ressortis de cet endroit sordide, avec juste quelques photos volées.
Nous laissons derrière nous des regards que nous n'oublierons pas.
Mais ces 5 Galgos, comment les sortir de là ?
Dés notre retour à la FBM, nous avons fait part de notre désarroi à Isabelle qui a de suite trouvé une solution. Un protecteur anonyme y est retourné le lendemain pour les acheter. Oui nous avons décidé de payer pour leurs sauver la vie, 50 euros le Galgo.
Malheureusement , il n'y en avait plus que 4 !!